Dans quelques mois, 2000 fera place à 2001 et il faudra renouveler nos licences et nos adhésions aux moto-clubs. Si la première de ces formalités est connues de tous pour être douloureuse du coté de nos comptes en banque, la deuxième apparaît beaucoup plus anodine. On choisit trop souvent son moto-club à la légère puisque pour beaucoup d'entre nous le rôle du club se restreint à celui de l'intermédiaire incontournable pour obtenir la licence de pilote. Cette situation résulte du fait que dans notre région la grande majorité des moto-clubs impliqués dans la moto verte sont soit orientés vers le MX ou soit multidisciplinaires. Les critères que l'on retient alors pour adhérer à un club sont la proximité, les facilitées fournies aux adhérents ou encore le prix de l'adhésion.
Prendre sa licence auprès d'un club ou d'un autre semble donc être sans conséquence sur le développement ou la pratique de l'enduro. Et bien NON !
Voilà pourquoi : La Ligue est dirigée par un Comité Directeur subdivisé en commissions (enduro, trial, MX, endurance TT, vitesse, éducatif, tourisme...). Les membres du Comité s'attachent à faire vivre la pratique motocycliste du mieux qu'ils le peuvent. Ils sont élus lors d'une assemblée générale exceptionnelle qui regroupent tous les présidents des moto-clubs. Les présidents sont des "grands électeurs" qui possèdent plus ou moins d'importance selon le nombre de licenciés (et non d'adhérents) de leurs club. Un président de club possède donc sa propre voie plus des voies supplémentaires dont le nombre est déterminé par le nombre de licenciés. En conséquence, les présidents de club n'ont pas tous la même influence sur le bureau directeur. Lorsque vous êtes licencié dans un moto-club orienté, disons... tourisme, vous donnez de l'importance à un présidents de club qui sera plus tenté de soutenir des décisions favorables au tourisme qu'à l'enduro. En d'autres termes, vous vous desservez en vous faisant passer involontairement pour des pratiquants de disciplines autres que l'enduro. En foot, on appelle ça : marquer des buts contre son camp.
En conséquence, le mieux pour défendre nos intérêts est de prendre nos licences dans un club d'enduristes. Tant pis si il est à 200 km, s'il n'a pas un local permanent ou s'il ne possède pas de circuit privé. Par exemple, on peut prendre sa licence au club d'Auroux (adhésion gratuite) ou au MCL et il doit en exister d'autre. Si d'autre part, on veut rouler sur un circuit de cross, on peut en plus adhérer à un deuxième moto club de crossman (70 F/an à Frontignan, par exemple) mais sans y être licencié.
Merci de faire passer ce message autour de vous.
Sylvain Bartolami