Revenons à la course, l’essentiel des Top-pilotes du championnat de Lozère étaient présents : Mourgues, Allaux, Chalmeton, Brun, Angeles (hors championnat), Osty et le « Bûcheron Vert » Philippe Pic qui organisera une endurance à St Sauveur de Peyre le 20 Aout (venez nombreux, il y a du cochon grillé le soir...). Ces derniers ont affolé les cellules sous les yeux de Sébastien Vidal (du team P’tit Loup) venu sportivement encourager ses adversaires en attendant que sa fracture du pied guérisse. Parmi les grands absents, on pouvait aussi compter T. Rascalon certainement parti dans le nord faire le France. Parmi les "personnalités de la moto régionale" présentes, on trouvait Francis Camus, le sympathique patron de Moto verte 30, concession KTM de Nimes, Alain Salles, Franck Fauquier, Gilles Cenni et George Gaubourg venu avec ses 2 fils (50 Bêta et 125 Yam qui serrera,dommage) et son inséparable copain Pascal (dont j’ai oublié le nom de famille, tu m’en veux pas, hein ? Pascal). Sans oublier Serge Chaudier, l’enduron@ute, qui faisait, au Massegros, son 2e enduro, Bravo !

    En ce qui concerne l’équipe des P’tits Loups Marvejolais (chère au webmaster de ce site) elle était représentée, en l’absence de Sébastien Vidal, par Stéphane Buisson, Laurent Rousset, Lionel « le Prof » Nouet, moi-même (Sylvain Bartolami) et notre avionesque Christian « Pépé » Privat qui malheureusement se retournera l’index pendant la course et sera contraint à l’abandon tant l’entorse le fera souffrir. Nos espoirs reposant alors sur Stéphane Buisson très rapide sur sa 400 XR puisqu’il s’est classé 3e 4T lors de l’ouverture du championnat à Chirac.

    La première boucle du circuit nous amenait au bord les gorges du Tarn où de nombreux points de vue s’offraient à nous. Ceux qui ont fait le Trèfle en 1998 et 99 auront reconnu certains sentiers où alternaient le roulant et le technique. Ainsi, plusieurs marches à monter ou à descendre et deux montées dans du terrain associant éboulis, terre meuble et rochers ont permis aux meilleurs de démontrer leur « maestria ». Pour ceux qui étaient moins à l’aise dans le technique, les montées étaient déviables et des organisateurs étaient présents sur les plus grosses marches pour attraper au vol les impétueux et rassurer les moins confiants. Certains segments roulants étaient constitués de chemins sablonneux agrémentés de pierre dans les bois si bien que l’ensemble du parcours était très plaisant car très varié et avec peu de route. La 2ème boucle était un peu plus roulante car elle nous emmenait au nord sur le Causse de Sauveterre. Les cailloux nombreux incitaient à un peu de circonspection dans le rapide mais des petits sentiers zigzaguant entre les arbres étaient du vrai bonheur enduristique.

    Les temps étant larges (ce qui me convient très bien), la sélection s’est faite lors des 4 passages dans la spéciale banderolée qui commençait et finissait par un circuit de cross aux des sauts bien calculés (donc pas dangereux) et comportant très peu de virages avec de gros appuis (ma bête noire, je déteste ça). Le reste de la spéciale était de la banderolée traditionnelle qui reprenait une partie de la spéciale du Massegros des derniers Trèfles.

    Les seules critiques que l’on puisse faire à ce 2e enduro du Massegros est un fléchage un peu perfectible qui a perturbé le premier tour. Mais je ne sais pas si la faute en incombe vraiment aux organisateurs car quelques activistes anti-motos ont essayé d’empêcher la course en mettant notamment des barbelés et un tracteur en travers du parcours. L’autre critique est que j’aurai aimé une spéciale plus longue.

    En conclusion, malgré ces dernières réserves, ce fut un beau et bon coup de moto, je me suis régalé. Je reviendrai, c’est sur.