Celles qu'on a eu
les comparaisons avec d'autres motos de l'époque proviennent d'essais des motos de copains
Tout a commencé avec elle, la Bêta 50 d'enduro, carbu de 20, pot de détente, 80 km/h à donf, amortisseurs Köni et freins inexistants. L'ancêtre des 50 Bêta d'aujourd'hui faisait déjà preuve de belles qualités "moteur".
La 125 Suzuki ER, une vrai horloge. Si elle se faisait taxer en vitesse de pointe (notre critère numéro 1à l'époque)  par la Kawa125 KE, elle faisait jeu égale avec la DTMX; et parmi tous les Trails 125  2 temps japonais, c'est elle  qui avait le plus de couple. 
La 400 Suz GSX-S, un vrai vélo méconnu face aux populaires 400 N et aux avioniques 350 RDLC. Son bicylindre double arbre économique vous propulsait jusqu'à 170 km/h pour peu que la ligne droite soit assez longue et que l'on reste bien couché derrière la bulle. En fait, j'ai tellement aimé cette moto que j'en ai eu 2, une blanche puis une grise

La 600 DR s'est montrée malgré son gabarit une bonne bécane pour la rando TT, évidemment elle était plus à l'aise sur les grandes pistes marocaines que dans les petits sentiers de montagne.
Quel pied majeur en sortie de virage où la roue arrière décrivait d'interminables virgules.
100 cv, un moteur très bien rempli et une belle maniabilité grâce à sa roue avant de 16 pouces et sa faible hauteur de selle, la GPX 750 R était une super GT sportive, très homogène.
Ce fut la remplaçante de la Kawa, la 750 Suz GSX-F a un moteur de 100 cv plus explosif que celui de la GPX mais aussi plus  creux à bas régime. Lorsque la grosse cavalerie arrive le paysage se met à défiler très vite. C'est la marque de sa filiation avec la géniale 750 GSX-R. 
Avec la 1200 Bandit, "on est assis sur un Moteur" comme dit un copain. Certes la partie cycle est un peu "légère", la finition est un peu "chip", le freinage est amélioré par le montage de durites d'aviation. Mais le moteur est absolument fantastique, son "coffre" est hallucinant, ce moteur issus de la GSX-R (encore !) ne semble jamais vouloir s'arrêter de pousser même au dessus de 200. 
Et avec un silencieux (!) carbone...
La 240 KTM GS de 1989, déjà une bonne moto d'enduro. Celle -ci était un modèle promotionnel doté d'un gros réservoir de 12 litre qui était pratique  pour boucler un tour en absence d'assistance. Par contre, dans les sentiers sinueux et le franchissement c'était pas l'idéal.
En 1994, j'ai acheté la 250 EXC de chez Katé, les suspensions White Power et le moteur "électrique" m'ont permis de progresser en enduro. Comme quoi, une bonne moto ça aide beaucoup.
Comme pour ma précédente KTM, je n'ai jamais rencontré de problème mécanique. Un bon entretien suffit.
Ayant avec la 250 EXC plus de chevaux que mon pilotage ne le nécessite, j'ai opté, en 1999, pour la grosse 125 qu'est la 200 EGS  . Le chassit de 125 qui équipe cette KTM apporte une maniabilité excellente qui compense grandement le manque de puissance par rapport à une 250. La moto a une bonne  stabilité à haute vitesse et l'embrayage hydraulique semble infatigable. Par contre, le freinage ... 

Sylvain BARTOLAMI

"RUBRIQUES VERTES"