Philippe ou l'Art du franchissement en 520
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ATTENTION, message personnel : quelqu'un a oublié un casque et un gant, contactez Robert Dufaud au 04 66 72 85 84
Avant de vous livrer mon témoignage sur la Rando Costo vue de l'intérieur, voici un commentaire des organisateurs représentés par leur leader Robert Dufaud :
"C'est maintenant plus que certain, la Rando Costo
est bénie des dieux. En effet, tous les éléments étaient
réunis le dimanche 1er octobre à la Bastide d'Engras pour offrir
une journée de bonheur à la cinquantaine de participants à
notre manifestation: un soleil magnifique nous a accompagné tout le jour,
le repas de midi était abondant et bien arrosé et enfin le parcours
à la hauteur de la qualité des pilotes présents.
En réalité, en lisant
ces quelques mots, on pourrait penser que tout allait bien, n'en croyez rien
! Sitôt les premiers mètres de banderoles franchis, l'enfer que
l'on vous avait annoncé était bien là ! Des litres de sueur
et le vrombissement des moteurs en témoignent. Tellement que plusieurs
jours après, l'écho résonne encore.
Le MC Primeur remercie tous ses
adhérents et sympathisants pour leur dévouement à la réalisation
de cette journée de fête. Nous nous excusons auprès des
conjointes de nos amis pilotes car il y a fort à faire pour remettre
les bonhommes sur pied.
Le prochain rendez-vous est fixé
au 8 décembre à l'occasion du Téléthon 2000. Nous
vous préparons une randonnée sympa de 30 heures, mais patience...
le programme paraîtra par cette voie.
A bientôt les amis...."
Robert
La Bastide d'Engras
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La rando Costo vue du fond des bois:
Le 1 octobre dernier, le MC Primeur a organisé sous l'égide
de l'UFOLEP un entraînement au franchissement baptisé la "Rando
Costo" et, en parallèle à cette séance trialisante,
une balade d'une cinquantaine de km autour
de la Bastide d'Engras (30). Sur les 50 engagés, environ une petite
dizaine est partie se balader le dimanche matin, le reste s'élançant
par petits groupes de copains sur le parcours de franchissement long d'une
dizaine de km, que l'on pouvait théoriquement effectuer autant de
fois qu'on le voulait. En fait, rares sont ceux qui ont fait plus d'un
tour de circuit tant l'enchaînement des difficultés demandait
de l'énergie et n'autorisait que de très courtes périodes
de récupération. Le record revient à Gilles Tixador
(un national A) avec 3 tours à son actif suivit par Francis Camus
(le boss de Moto Verte 30) et quelques uns de ses potes avec 2 tours. Il
ne manquait au tracé qu'une montée très longue et
bien raide et un épais bourbier pour y trouver toutes les difficultés
d'une épreuve du France. Dans ces conditions, rendues encore plus
dures par les grosses pluies tombées dans la semaine, il faut donner
un coup de chapeau à Sylvain Gaubourg qui a courageusement affronté
les dévers, les grosses pierres glissantes et autres grimpettes
avec son 50 Bêta. Heureusement, il ne s'agissait pas d'une compétition
car j'ai
rejoint
l'arrivée avec les "survivants" de mon groupe (certains, dont par
charité je tairais les noms, nous ayant lâchement abandonnés
pour rejoindre l'arrivée par des chemins bien plus reposant) au
bout de trois heures de transpiration !!! Vous l'aurez compris, pour le
pilote lambda, la rando s'est avérée être de niveau
MEGA MAOUSSE COSTO. Les séances de poussettes, de loopings incontrôlés
à moto, d'échecs sur des marches et autres exercises de jardinages
furent innombrables mais tous réalisés dans la joie et la
bonne humeur et dans un esprit général d'entraide. Il est
vrai qu'il eut quelques passages à vide sur le plan moral lorsqu'un
pot d'échappement, encore indemne, se trouvait enfoncé, qu'un
levier ou qu'un garde-boue se brisait...(Normal, ça fait jamais
plaisir d'esquinter sa brelle!) Mais les plus grandes souffrances furent
bien physiques, par exemple, je terminais le parcours en hypoglycémie
avec la tête qui tourne et une tenaillante envie de gerber que calma
facilement le repas de midi (compris avec l'inscription) : crudités,
pâté, gardianne de taureau avec du riz, fromage et fruits,
vin, le tout à volonté. Repas que précédait
un apéro, mais là je l'ai joué "petit bras" en prétextant
pour m'éclipser que je devais changer mon levier d'embrayage. L'après
midi, on "remettait le couvert" en prenant le circuit en sens inverse.
Mais,
cette fois-ci nous n'étions plus qu'une dizaine à partir
pour le "costo", les autres participant préférant finir de
digérer plus paisiblement en faisant la balade. Du groupe du matin,
nous n'étions plus que 3 : André avec "Scratcheuse" sa fidèle
250 Gas Gas, Christophe "Fin Gourmet" sur sa 300 katoch qu'il "bouge" comme
s'il s'agissait d'une 125 et mézigue. Très rapidement, je
me rendis compte que j'avais été prétentieux et que
je n'avais pas récupéré des efforts du matin. Impossible
de suivre André et bouchonnant Christophe, je progressais péniblement
de gamelle en gamelle! Finalement, je profitais d'une coupe qui shuntait
une boucle particulièrement difficile pour libérer Christophe
de son fardeau et attendre André, déjà engagé
dans cette boucle. C'est en compagnie de ce dernier que je regagnais l'arrivée
complètement rincé, fini, cramé, mais très
heureux de mon dimanche. L'équipe du MC Primeur emmenée par
Robert Dufaud a fait un super boulot pour ouvrir cet excellent circuit
de franchissement et a inventé un concept qui mériterait
d'être repris par d'autres car bien qu'il ne s'agisse pas d'une compétition,
l'esprit sportif est bien présent.
Merci donc au MC Primeur en général et à mon
vieux pote Claude Passeron en particulier qui m'a fait découvrir
la Rando Costo.
Sylvain
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