Voilà, Voilà, on y était et,
comme l'année dernière, on en a bavé. Une petite GLC
pour les poireaux, un super parcours pour les autres. Mais quelque soit
le niveau, tous les participants ont été ravi de leur dimanche
ensoleillé et de l'organisation du MC Primeur avec à sa tête
l'incomparable Robert Dufaud mais
aussi
la Famille Passeron (Claude, le papa, Clément et Quentin, les deux
fils) qui n'a pas ménagé ses efforts pour débroussailler
le circuit de 10 Km. Peu différent de l'année dernière,
le tracé ne laissait pas de temps de récupération
avec une difficulté tous les 50-100 m, heureusement la bonne humeur
et l'entraide transformaient en bonheur enduristique ce qui aurait pu devenir
une véritable horreur s'il s'agissait d'une compétition.
Seuls quelques authentiques costauds ont réussi
à boucler plus de 2 tours de la Rando Costo entre le matin et l'après
midi (pour rappel, on peut faire le parcours autant de fois qu'on le
veut/ le peut dans un sens le matin, à midi on s'arrête et
on mange tous ensemble, puis on repart en sens inverse l'après midi);
parmi eux se trouvaient un duo d'Aveyronais particulièrement acharnés
puisqu'ils furent les premiers à s'élancer à 7h30
du matin !
Un autre motivé est un personnage de l'enduro
national: Anthony Bleton (400 KTM) venu le matin même de sa
Bourgogne natale (plus de 3 heures de bagnole) qui est l'organisateur et
l'inventeur du premier enduro 100% féminin, l'Endurose,
de plus Anthony vient de finir les ISDE à Brive (rien que ça
!) dans un team composé avec ses deux frères, ISDE qu'il
a achevé avec une vilaine luxation à un doigt (il en porte
encore les stigmates douloureux). Enfin, Anthony est un enduron@ute
actif.
Au niveau régional, on a vu dans les sous-bois
de la Rando Costo, Mister Audibert dit
"brise fer" pour les intimes, Paul Catel
(200 KDX) vétéran toujours vert et fin pilote qui a roulé
en filmant à l'aide d'un caméscope fixé sur son casque
(faut avoir une bonne musculature au cou !) venu avec le boss d'Intermoto
à Montpellier et un 3ème larron en 350 DR aux pneus quasiment
slicks ce qui ne l'a pas empêche de gravir facilement les plus méchantes
montées.
Concernant notre "fine équipe" composée
de Christophe "Fin Gourmet" (également connu par certain sous le
pseudo "Le Boucher", 300 KTM), Fifi (520 KTM) Hervé (trialiste,
Xman, jetskieur...520 KTM) et votre serviteur, elle s'engageait sur le
circuit, comme à son habitude prudemment et parmi les derniers participants.
J'avoue être un peu anxieux car ma KToch partait avec un guidon et
un levier d'embrayage tous neufs et j'espérai bien les garder en
état le plus longtemps possible.
Plus
nous enchaînions les difficultés, plus j'appréciais
la maestria de Xavier toujours debout sur les reposes pieds trialisant
allègrement avec sa grosse 520, plus j'appréciais aussi l'abîme
technique qui nous sépare, plus je me vautrais dans les sous bois,
plus je fatiguais.... finalement, je profitais d'un raccourci pour prendre
quelques minutes de repos. Mais déjà mes acolytes arrivaient
et nous voilà repartis dans notre lente progression qui voyait même
les meilleurs faire de jolies figures, comme l'atteste la photo de Fin
Gourmet garant élégamment sa 300 à la verticale en
haut d'une fameuse grimpette. A propos de photo, la piètre qualité
de celles de ce "reportage" tient à 2 faits: (1) mes avants bras
étaient tellement tétanisés que je tremblait comme
une feuille, dur d'avoir des photos nettes, si bien que Fifi et Xavier
ont fini par m'arracher (sans peine) l'appareil des mains (2) à
force de saltos arrières et avants, l'appareil a souffert et la
péloche pris quelque peu le jour! Après environ 2 heures
de désinvolte jardinage, nous bouclions le tour et nous attablions
devant le repas préparé par les organisateurs. Pas le temps
de digérer, nous sommes de nouveau en selle pour un tour en sans
inverse, j'ai bien dégonflé le pneu arrière et ça
va nettement mieux ! Je me sens presque "facile" sur les obstacles. Hélas
c'est une sensation de courte durée qui se transforme d'abord en
illusion (vite sanctionnée par des chutes) puis en désillusion
lorsque à bout de force Fifi et moi décidons de nous retirer
discrètement (par la route), mais raisonnablement, avant de nous
retrouver aux urgences! Seules nos pauvres motos garderont un temps les
marques de nos cabrioles (guidon style pro-taper, béquille et garde
boue arrière démolis pour la 520 de Fifi, un levier d'embrayage
pour ma brelle).
En Conclusion: merci au MC Primeur, votre Rando Costo, c'est Trop Fort ...!
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